Conseil #9 : Tirer profit de Twitter
Par Anthony et Maud Rochand, consultants et co-fondateurs des ...
Par Florent Hernandez, fondateur du groupe Alhena, spécialisé en social media marketing et communication digitale.
L’Employee Advocacy, stratégie importée des Etats-Unis a le vent en poupe en France ces dernières années.
Les entreprises, petites ou grandes, de tous secteurs se jettent sur ce nouveau concept, persuadées de trouver l’innovation miracle qui va faire rayonner leur entreprise sur le web, en leur permettant de faire participer leurs collaborateurs. Tout n’est pas aussi simple.
"L'employee advocacy est le mécanisme par lequel une entreprise ou une marque mobilise ses salariés pour devenir ses ambassadeurs, non seulement dans leur vie professionnelle, mais également parfois dans leur vie de tous les jours et notamment sur les réseaux sociaux". Source : definitions-marketing.com
Quels collaborateurs au monde, mis à part ceux de quelques enseignes emblématiques, donneraient cher pour devenir ambassadeurs de leur entreprise et partager à tout-va sur leurs réseaux sociaux personnels les informations corporates de leurs boites ? Aucun, ou très peu.
Les dirigeants sont enclins à le faire, naturellement. Les commerciaux peuvent y trouver un intérêt. Les carriéristes aussi. Mais ces catégories de collaborateurs ne représentent que 10% des effectifs d’une entreprise.
La clé réside dans la valeur ajoutée et dans l’Engagement Collaborateur. L’Employee Advocacy n’est en réalité qu’une conséquence de l’Employee Engagement. Afin d’atteindre un stade ou l’Advocacy se fait naturellement au sein de l’entreprise, il convient d’apporter de la valeur ajoutée aux collaborateurs, et de leur montrer que l’entreprise compte réellement sur eux pour développer le business.
Le terme d’influenceur est le plus souvent associé à une minorité d’experts du digital et des réseaux sociaux, rassemblant des communautés importantes et capables de générer un fort engagement. Pourtant, nous sommes tous des influenceurs en puissance.
Chaque collaborateur, par ses relations, son vécu et ses expériences peut influencer ses amis, ses collègues et ses contacts professionnels. L’influence de chacun est réduite mais, additionnée à celle des autres collaborateurs, son impact peut se révéler d’une efficacité redoutable.
Impliquer ses collaborateurs dans la communication de l’entreprise – produit, RH, corporate, etc. – n’est pas neutre et soulève des questionnements justifiés.
Pour se prémunir de tout dérapage, les tenants du statu quo insistent sur le contrôle, l’encadrement voire l’interdiction. Mais, refuser ce changement de paradigme, c’est se limiter voire se condamner.
Avec 38 millions de Français inscrits et près de deux sur trois actifs chaque jour sur au moins un réseau social, la question n’est plus de savoir s’il faut y aller mais comment. Désormais, les entreprises doivent se demander comment former les collaborateurs et comment activer ce levier de communication au potentiel exceptionnel.
Et cela passe d’abord par un accompagnement personnalisé, tenant compte de la maturité de chacun en matière de réseaux sociaux. Cela passe ensuite par l’adhésion de tous à une stratégie de communication commune et par le déploiement d’outils partagés : bibliothèques de contenus, plateformes de diffusion, interfaces de reporting…
Car en devenant micro-influenceurs, vos relais sur les réseaux sociaux – vos collaborateurs – vous permettent de décupler l’impact de votre stratégie de communication digitale. Et le potentiel est énorme, notamment pour l’acquisition de contacts qualifiés : prospects, clients, candidats, etc.
Un grand nombre d’études ont d’ailleurs permis de quantifier ce potentiel. Alors qu’une entreprise de 100 salariés dispose, en moyenne, de 4 326 followers, si l’on y adjoint ses collaborateurs, le nombre grimpe à plus de 120 000. Un véritable gain, donc, d’autant plus que seulement 8% de ces followers sont communs à l’entreprise et ses collaborateurs. Enfin, l’impact des contenus diffusés est onze fois supérieur… De quoi convaincre les plus sceptiques.
Les bénéfices de l’employee advocacy sont nombreux et permettent d’instaurer un mécanisme gagnant-gagnant entre l’entreprise et ses collaborateurs. Un véritable levier à activer pour optimiser sa communication et améliorer la fierté d’appartenance à son entreprise.
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Florent Hernandez est le fondateur du groupe Alhena, qui regroupe : Sociallymap, logiciel de diffusion de contenus sur les réseaux sociaux, SociallyUp, plateforme d’employee engagement, et Alhena Agency, agence digitale.
Diplômé de l’EM Lyon en management de la technologie et de l’innovation, management et marketing, il dirige depuis 2010 le groupe Alhena, spécialisé en social media marketing et communication digitale.